20 septembre, 2014

Echappées belles



À voir ce soir sur France 5: un nouveau reportage sur Venise dans les Échappées Belles.

Texte extrait du site de l'émission:

C’est à bord d’un bateau-taxi que Raphaël arrive dans le quartier du Castello.
Raphaël débarque sur la berge du canal où il retrouve Florence.
Florence guide son hôte dans les dédales du quartier où a toujours vécu sa famille. Sur la berge des canaux, les ruelles étroites sont tissées de fils, alourdis par les vêtements humides pendus entre deux maisons aux volets colorés.
La visite se poursuit sur les canaux, dans le quartier du Cannaregio.
Sur l’altana, la terrasse sur le toit de la maison familiale, les trois enfants et le mari de Florence racontent leur installation dans la ville, avec les contraintes et les avantages que cela entraîne – transports, flots de touristes, disparition des commerces de proximité, prix élevés,..

Florence affectionne particulièrement un lieu la « bibliothèque de couleurs » de la fabrique de mosaïques des Orsoni. Les murs sont entièrement couverts d’étagères sur lesquelles des carreaux de toutes les couleurs sont entreposés.

Venise est la ville de l’amour, c’est bien connu… mais quand les passions se déchaînent, elles virent au drame. Meurtres, crimes passionnels, complots politiques, Davide Busato connaît toutes les anecdotes de la Venise noire, celle des siècles d’enquêtes policières consignées dans les archives de la ville.
Il promet à Raphaël de lui faire découvrir le quartier de San Marco, sans doute le plus connu de tous, sous un œil passionné et décalé. Avec lui, chaque place a son histoire. Du Campo Sant'Angelo à la plazza San Marco en passant par la Fenice, il distille crimes et délits tout au long du parcours.

Au petit matin, Raphaël rejoint Francesco sur son ponton, pour partir en virée sur la lagune vénitienne. Les deux compères passent ainsi devant Torcello, l’île où il se dit que les premiers Vénitiens se sont installés au 6e siècle, et qui est aujourd’hui presque à l’abandon.
Francesco tient à présenter à Raphaël les enjeux et problématiques qui l’entourent : comment concilier protection de l’environnement et développement économique, comment préserver les traditions lacustres (pêche traditionnelle, voga…) malgré l’afflux toujours plus important de touristes...
Enfin, ils arrivent sur l’île de Burano, leur premier arrêt. Du port à l’intérieur de la petite île, on marche dans les rues aux façades colorées, en s’arrêtant devant la Casa deo Bepi Sua. Tout le monde sur l’île, notamment les commerçants et les anciens, connait cette maison et son histoire.
Raphaël et Francesco croisent des femmes âgées qui font de la dentelle sur les seuils de leurs maisons : la tradition typique de Burano est entretenue, malgré l’importation de plus en plus courante de dentelle d’Asie pour contenter la demande des touristes.
Francesco poursuit sa visite de la lagune jusqu’à Sant’Erasmo. L’île verte accueille de nombreux maraîchers et agriculteurs, qui cultivent notamment le carciofo violetto, l’artichaut vénitien.

Raphaël, de retour sur la terre ferme de Venise, se rend au marché. Il y rejoint Maria, gérante, chef et mamma de l’osteria Alba Nova. Maria achète ses fruits et légumes frais et locaux. Elle se refuse à acheter des produits hors saison, alors que la région regorge de bons produits, comme l’artichaut de Sant’Erasmo, ou les poissons de la mer Adriatique.
Une fois toutes ses courses effectuées, Maria et Raphaël prennent un vaporetto pour rentrer à l’osteria, où Maria va lui apprendre à confectionner des plats typiquement vénitiens. Au menu du jour notamment, un plat de togliolini et sa sauce aux fraises et aux langoustines – qu’ils dégustent ensemble immédiatement !
Alors que l’après-midi s’achève, Raphaël marche sur les berges du Grand Canal, puis frappe à la porte du Palais Barbarigo Minotto, où Patrizia l’accueille. La musicienne lui fait visiter le palais dans lequel ce soir va avoir lieu une représentation d’un opéra italien.
La cofondatrice de l’association Musica a Palazzo, Patrizia raconte à Raphaël l’histoire du Palais, de ses anciens riches propriétaires, de sa passation à l’association musicale, et des difficultés à entretenir un tel lieu au cœur de Venise.
Le soir venu, Raphael assiste donc avec le reste des amateurs de musique classique et chant lyrique à la représentation de la Traviata de Verdi. Chaque acte est présenté dans une pièce différente du Palais, et le public est invité à suivre les musiciens, à devenir partie prenante de l’œuvre.
Pour terminer son périple, Raphaël retrouve Davide, qui après lui avoir fait découvrir la Venise noire, lui fait découvrir la Venise festive, celle qui ne se couche pas…
Sur le campo Santa Margherita, les jeunes Vénitiens se rassemblent pour boire des verres, jouer de la musique, se rencontrer. Raphaël et Davide s’installent en terrasse d’un bar pour commander un spritz et manger des cicchetti, les antipasti vénitiens.
Avant qu’il ne parte, Davide propose à Raphaël un dernier aperçu de Venise, sous un angle qu’il n’a pas encore vu : les deux amis embarquent sur un vaporetto nocturne, et s’offrent une descente du Grand Canal. Les lumières de la ville se reflètent alors dans les eaux placides du canal, et les façades des palais s’illuminent sur les berges, donnant une autre poésie à la ville.